Affaire Juan Carlos : Yves Bertossa lance l’expertise de la dernière chance

Samedi 2 octobre 2021

Justice genevoise

Affaire Juan Carlos : Yves Bertossa lance l’expertise de la dernière chance

L’interprétation du droit saoudien, voire du Coran, est désormais au cœur de l’affaire des 100 millions de dollars déposés par l’ex-roi d’Espagne à Genève.

Caroline Zumbach, Sylvain Besson Publié aujourd’hui à 09h07

Le droit islamique et des versets du Coran vont-ils décider du sort d’une des plus importantes affaires traitées par la justice genevoise ? La question n’est pas aussi absurde qu’il n’y paraît. Après près de trois ans d’enquête concernant les fonds cachés à Genève par l’ancien roi d’Espagne, le procureur Yves Bertossa bute sur un problème de taille : comment prouver que les 100 millions de dollars donnés par l’ancien monarque saoudien Abdallah à son « frère » Juan Carlos Ier proviennent d’un crime ?

Afin de trancher une fois pour toutes ce point épineux, le procureur genevois entend désormais nommer un expert. Yves Bertossa l’a fait savoir cet été aux parties prévenues dans ce dossier. Cet expert devra dire si, en droit saoudien, le souverain peut distribuer comme il l’entend l’argent du pays. Et le résultat de l’expertise pourrait bien décider du sort de cette enquête aux enjeux politiques considérables. Lire la suite.

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