Adidas : l’accord secret de Tapie et « Dédé-la-Sardine »

Mardi 19 juillet 2011 — Dernier ajout vendredi 4 décembre 2015

Adidas : l’accord secret de Tapie et « Dédé-la-Sardine »

Publié le 19-07-11 à 17:18 Modifié à 20:13 par Le Nouvel Observateur Mauvaise nouvelle pour Christine Lagarde menacée d’être renvoyée devant la Cour de justice de la République, le 4 août prochain. Les révélations du « Canard enchaîné » montrent que Tapie avait prévu de partager le magot d’Adidas restitué par l’Etat. Par Sophie Fay et Thierry Philippon

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Rencontre avec « Dédé-la-Sardine » à la prison de la Santé

La scène se passe au printemps 1997, à la prison de la Santé, à Paris. André Guelfi, un homme d’affaires sulfureux surnommé « Dédé-la-Sardine », est en détention provisoire pour détournement de fonds dans le cadre de l’instruction sur l’affaire Elf. Il est soupçonné d’avoir touché des commissions sur un contrat en Ouzbékistan. Bernard Tapie est lui aussi détenu à la Santé, à quelques cellules de là, dans le cadre de l’enquête sur le truquage du match de foot entre l’Olympique de Marseille, dont il est président, et Valencienne. Dans son autobiographie (1), Dédé raconte leur rencontre. « Dès les premiers jours de mon incarcération, [Bernard Tapie] est venu frapper à la porte de ma cellule », écrit-il. Les deux hommes se lient d’amitié et même plus : ils décident de s’associer en affaires. Et ils n’en font pas mystère.

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En 1998, les deux hommes ont pris langue. En 1999, ils ont scellé leur engagement par écrit. En 2000, les affaires devenant sérieuses, ils créent une structure juridique intitulée Superior Ventures Limited. Il s’agit d’une société de droit malaisien, créée à Labuan. Elle est détenue à 49% par André Guelfi, à 49% par Bernard Tapie et pour les 2% restants, selon nos informations, par Eric Duret, l’ancien avocat de Tapie, le tout par l’intermédiaire de sociétés situées dans les Iles vierges britanniques. Lire la suite sur le site du Nouvel Observateur.

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